Documentation relative à l’état des Nymphéas et restaurations

Quelques visiteurs dans la seconde salle des Nymphéas, 1930
© Albert Harlingue / Albert Harlingue / Roger-Viollet
Corps de texte

L’état matériel et les différentes restaurations ou interventions réalisées sur les Nymphéas de l’Orangerie sont répertoriés à la documentation du musée. Correspondances, rapports de restauration, relevés, photographies et constats d’états constituent les principaux types de documents disponibles dans ce fonds. Installées et marouflées sur les murs de l’édifice en 1927, la question de l’état des compositions ne semble pas se poser avant la Seconde Guerre mondiale où l’on évalue la possibilité de déposer les œuvres afin de les mettre en lieu sûr.

L’idée est abandonnée en raison de la fragilité de la couche picturale et certains panneaux sont ensuite touchés en août 1944 par des obus lors de la libération de Paris. A partir de cette période commencent ainsi les premières interventions sur les maçonneries ainsi que sur les zones endommagées de la couche picturale.

Dès la fin des années 1940 apparaissent des questions relatives au contrôle de l’environnement des œuvres notamment pour le climat et la lumière. De nombreuses interventions et constats d’état interviennent ensuite jusqu’à nos jours, allant de simples dépoussiérages jusqu’à l’utilisation de techniques de pointe.

Si la majorité des documents de ce fonds est constituée de supports papier (rapports écrits, photographies argentiques, relevés graphiques sur papier ou sur calque...) les dernières opérations de constats ont donné lieu à des documents numériques et notamment photographiques.

 

Les Nymphéas après le 25 août 1944
Les Nymphéas après le 25 août 1944

 

Les chercheurs, outre ces éléments, trouveront des informations complémentaires à la documentation du C2RMF (Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France).